L’enlèvement d’un agent estonien, en Estonie même, par des hommes armés venus de Russie montre que Vladimir Poutine n’a pas abandonné l’idée de déstabiliser ses voisins baltes. Les réactions occidentales, tardives et limitées, aux agissements russes en Géorgie en 2008 et aujourd’hui en Ukraine, sont comprises par le président russe comme un encouragement, écrit Keir Giles, de l’institut de...