L’écrivain d’origine suisse Adolf Muschg, par ailleurs président de l’Académie berlinoise des beaux-arts, souligne les dangers de cette référence à la « germanité » dans un pays où le droit du sang l’emporte encore sur les vertus républicaines. Dans un article publié par le quotidien Süddeutsche Zeitung de Munich, il s’étonne d’autre part que les politiques veuillent inscrire l’allemand dans la Constitution quand les fonctionnaires allemands se laissent aller à parler systématiquement l’anglais dans les instances internationales et au moment où, faute de moyens financiers, les instituts Goethe ferment leurs portes dans les pays les plus proches. Adolf Muschg a publié notamment Notre temps est à l’orage (en traduction française aux éditions Zoé).