Le coup de force du président Kaïs Saïed, qui a suspendu le Parlement et s’est arrogé les pleins pouvoirs, conduit à s’interroger sur l’avenir de la démocratie tunisienne, l’une des rares encore dignes de ce nom dans le monde arabo-musulman, où la quasi-totalité des révolutions démocratiques qui ont tenté de rompre, il y a dix ans, avec les despotismes ont dramatiquement échoué. La Tunisie,...